Isnin, 30 Mei 2011

Kopitiam Bang Nan

Kopitiam Bang Nan


Satu hapah aku tak faham tapi ada perkataan Altantuya dengan Premier minister de la Malaisie...tolong translate!! Hehe...

Posted: 30 May 2011 07:33 AM PDT

Monde 05/03/2009 à 06h52
Un cadavre très dérangeant
grand angleLe meurtre d'une interprète mongole, au cœur d'un thriller mêlant ventes d'armes, jet-set et pouvoir, pourrait compromettre le futur homme fort du pays.

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KUALA LUMPUR et OULAN-BATOR, envoyé spécial ARNAUD DUBUS

C'est le récit d'un meurtre, tel qu'on le lit dans un rapport confidentiel de la police malaisienne. Celui d'Altantuya, une jeune interprète asiatique, prise dans une sombre affaire de ventes d'armes entre la France et la Malaisie. Un meurtre dans lequel pourrait être impliqué l'homme promis à devenir, fin mars, Premier ministre de la Malaisie.

«QuandlaChinoiseavuquejeprenaisunearmeàfeu,ellem'asuppliédel'épargnerendisantqu'elleétaitenceinte», raconte Sirul Omar, policier de la Special Branch malaisienne, à un autre policier d'un commissariat de Kuala Lumpur, la capitale du pays. «Azilah [le supérieur de Sirul] a attrapé la Chinoise et l'a projetée à terre.J'ai immédiatement tiréenvisantsatempegauche.Ensuite,Azilahl'adéshabilléeetamisses habits dansunsacenplastique noir.Azilahavuquesamainbougeaitencore.Ilm'aordonnédetirerunesecondefois,cequej'aifait», lit-on dans ce document de cinq pages, resté secret jusqu'à présent - et que Libération a pu se procurer. «Onaensuitetransportélecorpsdanslajungle.Azilahl'aentouré d'explosifsetnousl'avonsfaitsauter», poursuit Sirul, qui a toujours cru qu'Altantuya Shaaribuu, tuée en octobre 2006, était chinoise. Elle était en réalité mongole.

Disparition de témoins

D'une grande beauté, cette jeune femme de 28 ans frayait dans la jet-set asiatique. Une sorte de Mata Hari d'Extrême-Orient, qui avait passé son enfance à Saint-Pétersbourg (Russie), puis étudié à l'Institut de gestion économique de Pékin. Outre l'anglais, elle parlait couramment le russe, le chinois et le coréen. La révélation, par Libération, de ce rapport de police est le dernier rebondissement d'un rocambolesque thriller où se côtoient marchands de canons français, chamanes mongols et politiciens malaisiens.

Non seulement l'affaire est explosive pour le gouvernement malaisien - le vice- Premier ministre Najib Razak est soupçonné d'avoir commandité l'assassinat -, mais elle pourrait aussi mettre en porte-à-faux la société française DCNS, spécialisée dans la construction navale militaire. En 2007, DCNS a en effet absorbé Armaris, la société franco-espagnole qui, en juin 2002, a vendu à la Malaisie deux sous-marins Scorpène et un sous-marin d'occasion Agosta. Montant : un milliard d'euros, dont quelques «commissions». Le meurtre de la jeune Mongole est une conséquence du versement d'une enveloppe de 114 millions d'euros par Armaris à la partie malaisienne. C'est ce paiement, reconnu officiellement par le gouvernement malaisien devant le Parlement de Kuala Lumpur, qui a enclenché une cascade d'événements, dont la disparition des principaux témoins de l'affaire et l'assassinat d'Altantuya.

Pour la jeune femme, l'engrenage fatal débute en 2004, lorsqu'elle rencontre, à Hongkong, Abdul Razak Baginda, un expert militaire qui dirige le Malaysian Strategic Research Centre. Ils nouent rapidement une liaison amoureuse et Altantuya - que ses amis appellent Tuya - l'assiste, traduisant par exemple des documents russes.

Altantuya est jeune et belle ; le riche et séduisant Baginda est une personnalité en vue de la jet-set malaisienne, notamment du fait de sa proximité avec le vice-Premier ministre et ministre de la Défense malaisien, Najib Razak, dont il est le conseiller pour les affaires de sécurité. Baginda apparaît dans les cercles les plus fermés de Kuala Lumpur, parfois en compagnie de son épouse légitime.

En mars 2005, Altantuya et Baginda partent pour une tournée européenne : la France, l'Allemagne, l'Italie, le Portugal traversés dans la Ferrari rouge du Malaisien, avec des haltes dans les hôtels les plus chics. Ce périple n'est pas seulement touristique : l'accord pour l'achat des sous-marins a été signé en 2002, mais des détails importants restent à discuter. «On sait que Baginda était utilisé par le vice-Premier ministre Najib Razak comme intermédiaire pour certains contrats d'armements, particulièrement ceux de haut niveau», explique un expert régional en matière de sécurité.

Fin mars, le couple est à Paris, où il retrouve Najib Razak. Une photo prise fin mars 2005 montre le trio dans un club privé parisien. Selon un détective privé qui a enquêté sur cette affaire, la belle Tuya était aussi la maîtresse occasionnelle du vice-Premier ministre, qui lui avait été présenté par Baginda fin 2004.

Scènes de harcèlement

Cette histoire tourne au drame, quand, en octobre 2006, Altantuya apprend que la commission versée par la société franco-espagnole Armaris est arrivée sur un compte à Kuala Lumpur. Elle a été encaissée par Perimekar, une société que dirige Baginda. Altantuya file alors d'Oulan-Bator à Kuala Lumpur, pour réclamer sa part à Baginda, dont elle s'est séparée entretemps : 500 000 dollars lui auraient été promis ! Par jalousie, l'épouse de Najib Razak, la redoutable femme d'affaires Rosmah Mansor, se serait opposée à ce que la jeune Mongole touche de l'argent. Altantuya arrive alors en Malaisie avec deux autres Mongoles, dont une chamane chargée de jeter un sort sur Baginda s'il ne lui donne pas l'argent. Pendant plusieurs jours, elle harcèle son ex-amant. Le 18 octobre, Baginda ne supporte plus les scènes d'Altantuya devant son domicile. Il contacte le directeur de la Branche spéciale de la police malaisienne, Musa Safrie, lequel est aussi l'aide de camp du vice-Premier ministre Najib Razak.

Le 19 octobre en début de soirée, deux policiers de la Branche spéciale, Azilah Hadridan et Sirul Omar, sont envoyés devant le domicile de Baginda où Altantuya trépigne et hurle. Ils ont ordre de «neutraliser la Chinoise» : ils la kidnappent, la conduisent à une dizaine de kilomètres du domicile de Baginda et la tuent par balles. Puis ils détruisent son corps à l'aide d'explosifs C-4, lesquels ne peuvent être obtenus qu'avec l'accord du ministère de la Défense. Son entrée sur le territoire malaisien est effacée des registres de la police malaisienne de l'immigration. Altantuya n'est donc jamais venue en Malaisie en octobre 2006 - il n'y a plus aucune trace d'elle.

Mais il n'y a pas de meurtre parfait. Le chauffeur de taxi qu'Altantuya avait engagé pour la journée n'a pas vu d'un bon œil sa cliente enlevée sous son nez sans que la course soit payée. Avisé, il relève le numéro de la plaque d'immatriculation de la voiture des kidnappeurs et porte plainte au commissariat le plus proche. En quelques jours, la police identifie la voiture et s'aperçoit qu'il s'agit d'un véhicule officiel. C'est l'engrenage, auquel même le vice-Premier ministre Najib Razak ne peut plus échapper. Il tente d'étouffer l'affaire. Quelques heures avant l'arrestation de Baginda, Najib lui envoie un texto : «Je vois l'inspecteur général de la police à 11 heures… Le problème va être résolu. Reste cool.» Las, Baginda est bientôt arrêté ainsi que les deux policiers de la Branche spéciale, Azilah et Sirul.

Au terme d'un procès jugé douteux par de nombreux observateurs, Baginda, accusé d'avoir ordonné le meurtre, est acquitté en novembre 2008. Accusés d'avoir exécuté le sale boulot, Azilah et Sirul ont comparu le mois dernier devant le tribunal. Ils sont passibles de la peine de mort et le verdict doit être rendu le 9 avril.

L'affaire Altantuya est devenue un élément central du jeu politique malaisien entre Najib Razak - qui a toutes les chances d'accéder à la tête du gouvernement - et le chef de l'opposition Anwar Ibrahim. Razak a pour l'instant réussi à éviter les écueils, mais le meurtre de la jeune femme reste une épée de Damoclès au-dessus de sa tête.

A des milliers de kilomètres de là, dans la capitale mongole Oulan-Bator, Shaaribuu Setev, le père d'Altantuya, rumine sa colère. Calé dans un sofa du lobby d'un hôtel où le vent glacial s'engouffre par bourrasques, son père, un professeur de psychologie d'une soixante d'années, s'emporte : «Ma fille a été tuée sur le sol malaisien par des Malaisiens. Et ils n'ont même pas eu un mot d'excuse ! Le gouvernement malaisien ne répond même pas aux lettres du ministère mongol des Affaires étrangères.»L'acquittement de Baginda lui a paru une injustice flagrante. Quand le père d'Altantuya est venu au Parlement malaisien pour rencontrer Najib Razak, celui-ci s'est éclipsé par une porte dérobée pour éviter une entrevue embarrassante.

Visa Schengen

Altantuya laisse derrière elle deux orphelins : Mungunshagai, son fils aîné, âgé de 12 ans, est traumatisé par la disparition de sa mère. Altanshagai, 5 ans, qui souffre d'un handicap mental, n'a pas encore compris qu'il ne reverra jamais sa mère. «Il réclame Altantuya sans arrêt et reste prostré sur une chaise. Tous les soirs, je lui apporte des bonbons et je lui dis que c'est sa mère qui les a donnés», nous confie son grand-père.

Un des points obscurs de l'affaire porte sur le jeu joué par la firme Armaris. En octobre 2007, le vice-ministre de la Défense, Zainal Abdidin Zin, a reconnu devant le Parlement qu'Armaris avait bien versé une commission de 114 millions d'euros à Perimekar. Toutefois, a-t-il assuré, il ne s'agissait pas d'un pot-de-vin, mais d'un paiement pour «services de soutien et de coordination».

Y a-t-il eu corruption, comme dans l'affaire des frégates de Taïwan dans laquelle la DCNS était aussi impliquée ? La DCNS, société privée à capitaux publics, n'a pas souhaité nous répondre. «Personne ne peut commenter cette affaire», nous a sobrement rétorqué le responsable des relations avec la presse à Paris. Un document établissant un lien entre Altantuya et la firme française pourrait être une lettre de garantie écrite en 2005 par Abdul Razak Baginda pour que sa maîtresse obtienne un visa lui permettant d'entrer dans l'espace européen Schengen. L'ambassade de France n'a pas pu refuser cette faveur à un homme décoré de la Légion d'honneur. Le rôle d'Altantuya dans les négociations pour l'achat des sous-marins n'est pas clair, non plus. Son profil ne manque pas d'intriguer les milieux du renseignement et le FSB russe (l'ex-KGB) s'intéresserait de près à l'affaire. De son côté, Baginda s'est installé en Grande-Bretagne avec sa famille. Jamais il n'a eu un mot de regret sur le sort funeste de celle qui a partagé sa vie pendant deux ans.

Jangan sia2kan peluang yang ada....

Posted: 30 May 2011 01:25 AM PDT

Bila aku menulis di blog ini mengenai kepimpinan selepas Anwar, bertajuk reality check, ada yang kata begitu dan begini.

http://kopitiam-bang-nan.blogspot.com/2011/03/reality-check.html

Di antara isi kandungan tulisan aku itu ialah betapa perlunya Pakatan Rakyat khususnya PAS menonjolkan pemimpin pelapis dan muda yang berketrampilan untuk memacu PAS ke tahap yang lebih tinggi.

"Pada aku, inilah masanya Pakatan Rakyat perlu (wajib) menonjolkan muka-muka baru untuk mengambilalih kepimpinan yang sedia ada. Kita bukan sahaja perlukan paradigm shift tetapi juga quantum leap bagi memberi nafas baru sekaligus mengarahkan misi Pakatan Rakyat agar lebih fokus membawa Malaysia keluar dari kemelut jahat Barisan Nasional."

"Apakah Anwar perlu ditinggalkan? Sama sekali tidak. Lawan tetap lawan tetapi Pakatan Rakyat perlu disegarkan dengan pemimpin-pemimpin baru dengan cara dan approach baru yang melangkaui kelesuan dan kebergantungan yang hakiki terhadap susuk tubuh itu."

"PAS dan DAP tidak ketandusan pemimpin-pemimpin muda yang hebat."


"Dr. Dzul, Dr. Mujahid, Khalid Samad, DS Nizar, Hanipa Maidin dan Dr. Hatta Ramli adalah muka2 segar dalam PAS. "

"Begitu juga Tony Phua, Anthony Loke dan Nga Kor Meng dari DAP. "

"PKR sudah menonjolkan ramai pemimpin muda dan mereka kelihatan energetic."

"Apa yang paling diperlukan ialah good governance dan delivery system yang ampuh dan ini hanya mungkin terlaksana dengan tenaga muda yang berdaya maju, innovatif dan effektif. Approach baru yang lebih kreatif mesti diteroka dan ini memerlukan idea dan pemimpin baru."

"Sudah sampai masanya muka-muka lesu (baik tua atau muda) dengan cara lama yang ketinggalan keretapi mengambil giliran untuk duduk di barisan belakang dan menjadi penyokong yang baik pula. "

"Beranikah kita membuat perubahan ini? Jika tidak, 10 tahun lagi kita mungkin akan masih membicarakan soal liwat, seks dengan kambing dan hmmmm...Zulbawe.!! "


Hari ini ternyata telahan aku benar. Membaca tulisan Subky Abdul Latif menerusi kolum tetapnya dalam akhbar Harakah edisi terkini bertajuk, "Hanya Dewan Ulamak tidak Bergolak", Subky mengulas suasana pemilihan kali ini. Malah Subky pergi lebih jauh daripada apa yang aku katakan.

"Sebagai sebuah parti politik yang terbuka kepada masyarakat dan boleh dimiliki oleh masyarakat, PAS diperhati dan dikehendaki oleh semua. Ia perlu ada dan ia mesti wujud sebagai satu tenaga yang kuat, bersih dan berkesan.Kewujudan yang sedemikian akan menjadi cabaran kepada Umno."

"Apakah Umno mahu terus releven atau menuju zaman akhirnya, ia adalah masalahnya, tetapi PAS perlu bertambah kuat dan boleh menjadi pilihan bila tiba masanya."

"Oleh itu pemimpin PAS tidak lagi wujud sebagai pemimpin untuk orang-orang PAS saja, tetapi ia dilihat dan perlu dilihat sebagai pimpinan untuk rakyat seluruhnya. Justeru itu pemilihan itu bukan kegiatan untuk mencari pimpinan PAS yang lebih baik tetapi adalah menyediakan barisan pemimpin yang lebih baik untuk rakyat dan negara."

"Jika yang menjadi Timbalan Presiden nanti kekal Nasharuddin Mat Isa atau Mohamad Sabu atau Tuan Ibrahim Tuan Man, mereka tidak dilihat sebagai sekadar pengganti kepada Ustaz Abdul Hadi Awang, tetapi mereka adalah bakal yang hendak menggantikan Dato' Najib Razak, Muhyiddin Yassin dan Zahid Hamidi."

"Maka perwakilan muktamar jangan melihatnya sebagai satu perkembangan dalam PAS sahaja tetapi mesti menampilkan persiapan bagi menggantikan Najib dan Muhyiddin. PAS mesti mencari orang-orang bukan sekadar ditunggu oleh penyokong PAS tetapi ditunggu oleh semua."

Sebab itu aku katakan calun pilihan aku tidak bertanding di dalam jawatan Timbalan Presiden. Namun di peringkat Naib Presiden, nama-nama yang aku sebutkan di dalam tulisan aku berjodol Reality Check itu ada tersenarai. Aku pohon kepada semua perwakilan, untuk memilih pemimpin yang boleh membawa PAS diterima sebagai sebagai parti nasional.

Mahkamah Peranchis ni lebih2....

Posted: 30 May 2011 01:07 AM PDT

Melampau betul mahkamah Peranchis ni. Tak hormat langsung kedaulatan negara ini. Tidakkah mereka sedar bahawa mahkamah negara ini telah mendapati Altantuya diletupkan dengan C4 oleh dua orang pengiring Piem tanpa motif dan arahan sesiapa?

Siapakah mereka yang nak mempertikaikan kejayaan mahkamah dan Ghani serta suku sakatnya yang telah meyakinkan rakyat negara ini membongkar misteri pembunuhan tragis itu?

Apakah wajar mahkamah Peranchis membuatkan Piem kita menggigil tidak karuan dengan usaha mereka untuk memanggil individu ketiga memberkan keterangan di mahkamah tersebut?

Sebagai rakyat Malaysia, teringin sekali aku melihat kehebatan Piem negara aku menjawab semua persoalan yang bakal ditimbulkan. Bukan apa...masa tu Ghani Patailpun tak ada nak membantu. Kalau adapun ok gak...terror ke dia ni kalu kelaur dari Malaysia. Ingat lagi Pualau Batu Putih??

Berita berkaitan...

http://www.malaysia-chronicle.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=13256:scorpenes-altantuya-french-courts-to-call-najib-baginda-as-witnesses&Itemid=2

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